قضية بوعشرين الاستماع للمشتكية التي تتهم ضابطا بالزور
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Affaire Taoufik Bouachrine : Un ministre en fonction aurait violé l’une des plaignantes
Une des plaignantes dans l’affaire du journaliste a déclaré à la police avoir été violée par un ministre du gouvernement actuel. Si l’un des avocats de Taoufik Bouachrine confirme l’information, il la nuance néanmoins en qualifiant la présumée victime de « prostituée ».
Depuis plusieurs jours, l’information selon laquelle une présumée victime du journaliste Taoufik Bouachrine aurait été violée par un ministre du gouvernement actuel fait couler beaucoup d’encre. Restée au stade de simple rumeur, Saad Salih, l’un des avocats du journaliste, a fini par confirmer qu’effectivement, l’une des plaignantes en a discuté avec les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), sans préciser si elle a porté plainte contre son présumé agresseur ou non. L’avocat est allé plus loin, en accusant la plaignante de prostitution et niant avoir, à un moment ou un autre, confirmé un quelconque viol.
« Un certain nombre de médias, spécifiquement électroniques, ont publié des articles sur la pratique de la prostitution (de la plaignante, NDLR) avec un ministre du PJD. J’aimerais préciser que la concernée a maintes fois sollicité Taoufik Bouachrine afin qu’il écrive un article sur son viol présumé, ce qu’il a toujours refusé. La plaignante, n’ayant pas accepté autant de refus ne se gêne pas aujourd’hui pour diffamer son propre corps », martèle Saad Salih dans une publication sur sa page personnelle.
Quelques heures plus tard, l’avocat s’est lavé les mains de toute déclaration ambiguë, allant jusqu’à menacer les médias de poursuites judiciaires.
Selon les informations collectées par nos confrères notamment du journal arabophone « Barlamane » qui présage un scandale sans précédent, le ministre en question fait partie du gouvernement actuel et il faisait partie également du gouvernement Benkirane.
Taoufik Bouachrine, dont l’affaire promet plusieurs scandales retentissant au Maroc, passera devant les juges le 8 mars. Le début de ce procès sous haute tension se passera – selon plusieurs sources – à huis clos. Le caractère « pornographique » des 50 vidéos saisies au bureau du journaliste ne permettant pas l’exposition de l’identité des plaignantes devant le grand public.
Source : https://www.lesinfos.ma/article/693265-.html
من هو الوزير الذي اغتصب صحافية ؟
http://www.alakhbar.press.ma/%D9%85%D9%86-%D9%87%D9%88-%D8%A7%D9%84%D9%88%D8%B2%D9%8A%D8%B1-%D8%A7%D9%84%D8%B0%D9%8A-%D8%A7%D8%BA%D8%AA%D8%B5%D8%A8-%D8%B5%D8%AD%D8%A7%D9%81%D9%8A%D8%A9-%D8%9F-48717.html