محكمة سلا تؤجل محاكمة مرتكبي “مجزرة شمهروش”
قررت محكمة الاستئناف بسلا، مساء اليوم الأربعاء، تأجيل البتّ في قضية مرتكبي الجريمة الإرهابية بإمليل ضواحي مراكش إلى غاية 9 أكتوبر المقبل، لغياب مترجم ينقل مضامين المحاكمة للسويسري كيفين زوليغ المتابع هو الآخر على خلفية القضية.
ودون اللجوء إلى الدفاع، “أثارت المحكمة لوحدها مسألة التأجيل لغياب المترجم، في إطار توفير كافة ضمانات المحاكمة العادلة بالنسبة للجميع”، حسب ما صرح به المحامي سعد السهلي.
وكانت محكمة سلا المختصة في قضايا الإرهاب قد قضت بالحكم بالإعدام في حق كل من عبد الصمد الجود ويونس أوزايد ورشيد أفاطي، المتهمين الرئيسيين في تنفيذ “جريمة شمهروش” التي راحت ضحيتها سائحتان إسكندنافيتان.
كما حكمت المحكمة على عبد الرحمان خيالي بالسجن المؤبد، وقضت في حق عبد الكريم خمايج وهشام نزيه ونور الدين بلعابد بـ30 سنة سجنا نافذة، ووزعت 25 سنة سجنا نافذة على كل من عبد اللطيف دريوش وحميد آيت أحمد وعبد الغني الشعابتي والزغاري العاقل، بينما نال سعيد توفيق وديمان أمين وفرياط عبد العزيز والمتهم الأجنبي السويسري كيفين زولير 20 سنة سجنا نافذة.
وحكمت المحكمة على أيوب الشلاوي بالسجن 18 سنة سجنا نافذة، وعلى المتهمين الباقين عبد السلام الإدريسي ومحمد شاقور ورشيد الوالي بـ15 سنة سجنا.
وخفضت العقوبات في حق محمد بوصالح إلى 12 سنة سجنا نافذة، وثماني سنوات في حق نورالدين الكهيلي، مع غرامة مالية قدرها 10 آلاف درهم. أما المتهم سعيد خيالي، فقضت المحكمة في حقه بالسجن 6 سنوات سجنا نافذة، وحكمت على عبد الله الوافي بـ5 سنوات.
لمصدر:https://www.hespress.com/faits-divers/445443.html
فيما رد بوعشرين على انتهاك قواعد المحاكمة العادلة بالصمت.. المحامي السهلي يعلن انسحابه
فيما وضع الصحافي توفيق بوعشرين المحكمة أمام حرج شديد عندما قرر أن يلوذ بالصمت، وهي الوسيلة الوحيدة التي بقيت أمامه للرد على مااتفق عليه في الأوساط الحقوقية بأنه انتهاكات صارخة لمبادئ المحاكمة العادلة، أعلن المحامي سعد السهلي سيرا على خطى النقيب محمد زيان، وأعلن انسحابه، وفق ما أكدت عليه جريدة “أخبار اليوم” في عددها الصادر غدا.
واعتبرت أوساط حقوقية تم الاتصال بها من طرف الحياة اليومية لإبداء رأيها في هذا التطور الجديد الذي عرفته محاكمة بوعشرين، أن إصرار المحكمة على المضي في الطريق الذي رسمته النيابة العامة منذ بداية “فبركة” هذا الملف كان من الضروري أن يصل بالمحاكمة إلى هذه النتيجة.
Au Maroc, Hajar Raissouni, journaliste discrète, devenue un symbole
A des proches qui lui rendaient visite dans la prison Al Arjat, près de Salé, Hajar Raissouni a déclaré : « Je vais vers mon destin le cœur brisé et la tête haute. » La jeune journaliste doit comparaître ce lundi 23 septembre devant la justice marocaine pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », des délits passibles d’emprisonnement dans le Code pénal marocain. « Elle attend son jugement, elle est sûre de son innocence », commente sobrement son avocat, Saad Sahli.
C’est dans la journée du 31 août que la jeune femme a été arrêtée à la sortie d’une clinique de Rabat, avec son compagnon. Le gynécologue, l’anesthésiste et la secrétaire médicale ont également été interpellés et poursuivis pour complicité d’avortement clandestin. Tous seront jugés ce lundi devant le tribunal de Rabat.
source:http://Au Maroc, Hajar Raissouni, journaliste discrète, devenue un symbole
Libertés – Amnesty International exhorte El Othmani de « libérer immédiatement » la journaliste Hajar Raissouni
Le 31 août 2019, alors que la journaliste Hajar Raissouni et son fiancé sortaient de la clinique d’un médecin dans la capitale Rabat, six policiers en civil (dont l’un tenait un appareil photo) ont demandé à Hajar si elle avait subi un avortement. Ils ont alors interpellé Hajar Raissouni, son fiancé, le médecin et deux membres du personnel médical employés de la clinique. Selon l’avocat d’Hajar Raissouni, Saad Sahli, aucun élément de preuve ne fait état d’un avortement dans le rapport médical. Ces cinq personnes sont en butte à des accusations infondées : Hajar Raissouni est inculpée d’avoir recouru à un avortement, tandis que son fiancé est inculpé de corruption et d’avoir pris part à la réalisation d’un avortement. Son médecin est accusé de pratiquer régulièrement des avortements et ses employés d’avoir participé à un avortement. Tous les cinq risquent jusqu’à un an de prison. Hajar Raissouni et les quatre autres accusés sont maintenus en détention dans l’attente de leur procès prévu le 16 septembre, semaine au cours de laquelle Hajar Raissouni et son fiancé avaient prévu de se marier.
Le 4 septembre, elle a adressé depuis la prison une lettre à son journal Akhbar al Yaoum. Elle écrit que, pendant sa détention, elle a été interrogée sur ses textes politiques, sur l’un de ses collègues d’Akhbar al Yaoum et sur des membres de sa famille, dont son oncle Ahmed Raissouni, théologien de renom et ancien président du Mouvement de l’unicité et de la réforme (MUR), considéré comme l’un des principaux mouvements islamiques au Maroc. Ces informations font craindre que l’arrestation d’Hajar Raissouni ne soit motivée par des considérations politiques et liée à son travail de journaliste. En mai 2019, Hajar Raissouni a publié une série d’entretiens avec Ahmed Zefzafi, le père de Nasser Zefzafi, chef de file du mouvement de contestation Hirak El Rif. Elle a également publié des articles critiquant les autorités marocaines.
Je vous demande par conséquent de libérer immédiatement et sans condition Hajar Raissouni, son fiancé et les trois autres personnes détenues dans le cadre de cette affaire, car cette détention est une violation flagrante de sa vie privée et de ses autres droits fondamentaux. Je vous demande également de veiller à ce qu’elle soit détenue – dans l’attente de sa libération – conformément à l’Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus. Enfin, je vous invite à réformer les lois qui violent les droits des femmes, notamment les droits à l’autonomie individuelle et corporelle, à la non-discrimination, au respect de la vie privée et à la santé.
source:http://article19.ma/accueil/archives/117559
Drame d’Imlil: les principaux accusés ne regrettent rien
Une demande désapprouvée par le ministère public et par l’avocat de la famille de la victime danoise Louisa Vesterager Jespersen, Me Houcine Raji qui a rétorqué que « c’est encore prématuré ».
Le prétoire a ensuite vu défiler les trois principaux accusés du meurtre des deux touristes scandinaves. L’un des deux présumés meurtriers, présenté comme la « tête pensante » de la cellule terroriste qu’il a lui même créée, Abdessamad El Joud s’est soumis à l’exercice de questions-réponses à l’initiative des deux avocats de la partie civile, fréquemment repris par le juge pour reformuler leurs interrogations.
Au-delà des questions au sujet du processus d’endoctrinement d’El Joud, c’est la question touchant aux éventuels regrets que pourrait avoir le jeune homme condamné à mort en première instance qui ont surpris l’assistance, avec notamment la présence de l’ambassadrice du royaume de Danemark au Maroc.
« Les croisés devraient s’excuser pour le meurtre de millions de musulmans dans le monde. Ici, il n’y a eu que deux morts, et seul Allah pourra juger nos actes », répond le principal accusé qui a également tenu à attester que mis à part lui et les trois autres complices du crime perpétré à Imlil, « le reste des accusés n’ont rien à voir avec ce qui s’est passé ».
Second d’El Joud également condamné à mort en premier ressort, Younes Ouziad a pour sa part répondu à la question cruciale en estimant que « les remords sont à confier au Dieu tout puissant ». Sous la demande pressante des deux avocats des familles scandinaves, les deux principaux accusés ont dû réexpliquer comment s’est constituée la cellule terroriste, sans remettre en question les propos qu’ils ont délibérés au juge d’instruction, puis au cours du procès en première instance.
Le troisième accusé principal, Rachid Affati, n’a pas dérogé à cette règle en confirmant les déclarations d’El Joud et Ouziad, précisant que le groupe clandestin « envisageait de partir faire la guerre en Syrie, avant que toutes les portes de sortie ne soient fermées ».
Il a également déclaré que la cellule « savait distinguer entre mécréants, croisés et vrais et faux musulmans ».
source:https://fr.hespress.com/95711-drame-dimlil-les-principaux-accuses-ne-regrettent-rien.html