Saad Sahli, l’avocat du diable ?
Kevin Zoller n’a pas choisi un inconnu pour sa défense : Saad Sahli. Affaire Taoufik Bouachrine, affaire Rachid Nini, affaire Abdallah Bakkali… C’est lui. L’avocat pénaliste n’en doute pas : Kevin Zoller n’est nullement impliqué dans l’attaque d’Imlil qui a coûté la vie à deux jeunes touristes scandinaves, Louisa Vesterager Jespersen et Maren Ueland, le 17 décembre 2018.
“Kevin est un jeune homme qui aime le football”, débute-t-il d’une voix placide. “Il est très sociable, pas fanatique du tout. Lorsque sa femme lui a envoyé la vidéo d’Imlil par message, il a été très choqué”. L’adolescence agitée, la mort du père, l’instabilité psychologique, les stupéfiants, les vols, la violence conjugale… Saad Sahli n’en parle pas. “Il aime le football”, — Kevin est un grand supporter du Raja —, voilà tout.
L’hispano-suisse de 25 ans, est “soupçonné d’avoir appris à certaines personnes interpellées dans cette affaire à utiliser les outils de communication issus des nouvelles technologies et de les avoir entraînées au tir”, d’après Abdelhak Khiame, patron du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ). Mais ça, Saad Sahli…