Procès d’Imlil – Un « Imam-instituteur » qui venait de passer son bac en prison, nie tout en bloc y compris son allégeance à Daech… (Vidéo)
Le procès des 24 accusés liés à l’assassinat des deux randonneuses scandinaves s’est poursuivi ce jeudi au tribunal de Salé chargé des affaires de terrorisme. Un père quinquagénaire et son fils ainsi qu’un Imam-instituteur ont été parmi les premiers à se présenter à la barre, ce 13 juin vers midi.
Il s’agit du menuisier Abdellatif El Driouech, né en 1968 et son fils Bachir né en 1994. Ce dernier assistait le menuisier et lui obéissait au doigt et à l’œil, selon les réponses aux questions du président de la Cour et du parquet.
« Je n’ai jamais sympathisé avec Daech », « non, je n’étais pas au courant… », répondent le père et fils respectivement, lors cette audience ouverte aux journalistes entre autres.
+ Contradictions dans les propos +
Sauf que les deux accusés se sont contredits dans leurs déclarations révélant du coup une volonté délibérée de nier même face à des preuves tangibles. Devant la police, d’une part et le juge d’instruction d’autre, ils ont avoué leur appartenance à la cellule djihadiste dirigée par Abdessamad El Joud, mais devant la Cour ils se sont rétractés en plaidant implicitement leur innocence.
السهلي: قضية شمهروش دخلت مرحلة البحث وصارت أكثر تعقيدا – فيديو
في رابع جلسات محاكمة المتهمين في قضية مقتل السائحتين الاسكندنافيتين في منطقة “شمهروش”، ضواحي مراكش، اليوم الخميس، في محكمة الإرهاب في سلا، أقر سعد السهلي، دفاع المتهم السويسري، بالصعوبة، التي تمثلها جلسة اليوم.
وقال السهلي، في حديثه لـ”اليوم 24″، على هامش المحاكمة، إن البحث في القضية بدأ، اليوم، مع المتهمين الثانويين، معلقا على ذلك بأنه “من الواضح جدا أن القضية معقدة نوعا ما، لأنه كاين تناقضات في الأقوال، وكاين ضبابية”.
واعتبر السهلي أن التناقض في الأقوال في جلسة، اليوم، يصعب على الدفاع، والمحكمة مهمة تدقيق الأسئلة، مضيفا: “لم نعد أمام اعترافات سلسة كما كان في الجلسة السابقة بالنسبة إلى المتهمين الرئيسيين، الآن المسؤولية أكبر”.